Une étude cas témoins menée sur la population islandaise a analysé les facteurs de risque chez les 6 880 patients atteints d’un carcinome épidermoïde (CE) ou basocellulaire.
Elle a confirmé le rôle délétère de l’hydrochlorothiazide, dose-dépendant, avec une augmentation du risque de carcinome épidermoïde invasif (HR = 1,69) au-delà d’une dose cumulative de 37,5 g. L’exposition solaire étant faible en Islande, l’hydrochlorothiazide serait donc un facteur de risque de CE invasif indépendant de l’exposition solaire.
L’augmentation des CE in situ et des basocellulaires n’était quant à elle pas significative.
Une métaanalyse avait déjà montré le risque carcinogène cutané lié aux médicaments photosensibilisants. Les diurétiques thiazidiques étaient associés à un surrisque significatif de carcinomes cutanés et de mélanomes de 17 %. Un antifungique, le voriconazole, était lui associé à une augmentation du risque de carcinomes épidermoïdes.
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