Selon une étude espagnole publiée dans le « Journal of National Cancer Institute », des taux sanguins élevés de vitamine D active sont associés à une protection contre le cancer vésical.
Dans ce travail conduit dans 18 hôpitaux espagnols, on a recueilli des échantillons sanguins de 2000 individus, les uns ayant un cancer de la vessie et les autres servant de témoins sains. Résultat : les sujets qui avaient les taux les plus élevés de 25OHD3 (cholécalciférol ayant subi une hydroxylation hépatique, forme stable de vitamine D) étaient ceux qui avaient le plus faible risque d’avoir un cancer de la vessie.
Les auteurs ont également montré in vitro que la vitamine D régule l’expression de la protéine FGFR3 qui est impliquée dans le dévelopement du cancer de la vessie. Les auteurs indiquent avoir observé que globalement des taux élevés de vitamine D diminuent le risque de cancer invasif associé à de faibles taux de FGFR3, à savoir des cancers qui ont de fortes probabilités de former des métastases.
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