Le mélasma est une hyperpigmentation acquise du visage, symétrique, concernant principalement le front, les régions malaires et la lèvre supérieure, d’évolution chronique avec des récidives fréquentes notamment l’été ou au printemps. Il concerne surtout les femmes de 30 à 40 ans, on retrouve un antécédent familial dans 50 % des cas, et son apparition est d’autant plus précoce que le phototype est clair.
Le rôle des hormones féminines existe certes, d’où son association fréquente avec la grossesse (« masque de grossesse »), mais il serait en fait marginal : le mélasma pourrait être surtout une manifestation du photovieillissement.
L’implication thérapeutique n’est pas des moindres, puisqu’il n’y a finalement pas d’intérêt à arrêter une contraception œstroprogestative pour ce motif, alors qu’une protection solaire systématique quotidienne avec un écran haute protection SPF 50+ contenant de l’oxyde de fer (pour protéger non seulement des UVB, UVA, mais aussi de la lumière visible, par exemple Anthelios de La Roche Posay) a toute sa place. Les topiques dépigmentants (hydroquinone, trio de Kligman) gardent bien sûr leur intérêt, ainsi que la dermatologie esthétique. L’acide tranexamique et le laser sont parfois justifiés par la composante hypervasculaire associée.
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