OUTRE LES CRITÈRES classiquement reconnus comme témoignant d’un risque de cancer du sein après la ménopause, une équipe américaine vient d’y ajouter la densité mammaire. Steven Cummings et coll. (San Francisco) ont procédé à une revue de la littérature centrée sur cette prédiction. Ils ont constaté que les modèles usuels se référant aux antécédents et aux critères socio-économiques (ethnie, âge, revenus…) n’ont qu’une valeur prédictive modérée du risque mammaire. En y incorporant la densité mammaire telle que fournie par la mammographie, au moins un tiers des femmes enrôlées dans les études bénéficient d’une classification plus précise.
Cette détermination permettrait d’ajuster au mieux la fréquence des dépistages par mammographie ou IRM. Elle permettrait d’envisager des traitements préventifs par raloxifène ou tamoxifène.
L’étude a permis de confirmer la place du mode de vie en prévention (quel que soit l’âge des femmes) : exercice régulier, perte de poids, régime pauvre en lipides et en alcool. En revanche la consommation élevée de fruits et légumes ne semble pas apporter la protection attendue.
Journal of the National Cancer Institute, 10 mars 2009.
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