L’Institut Curie à récemment présenté les résultats d’une enquête menée conjointement avec l’Institut Viavoice, menée auprès de 1 001 adultes de la population générale, 200 médecins généralistes et 54 oncologues de l’Institut Curie, concernant l’amélioration de la coordination ville-hôpital, et les besoins en terme d’information.
Il en ressort que 3 médecins généralistes sur 10 estiment ne pas disposer des éléments suffisants pour assurer le bon suivi de leurs patients atteint de cancer une fois sortis de l’hôpital. Ils mettent en cause un déficit de communication avec les hospitaliers : 40 % des généralistes souhaiteraient plus d’information sur les prescriptions faites aux patients, les effets secondaires potentiels, la compatibilité avec d’autres traitements ; 26 % souhaitent un renforcement de la formation médicale continue en cancérologie.
Autres résultats : alors que les spécialistes considèrent que le médecin généraliste a un rôle central à jouer dans la prise en charge et le soulagement des effets secondaires (54 %), les médecins généralistes considèrent ce rôle comme secondaire : seulement 32 % le citent explicitement comme un aspect important de la relation patient – médecin. Ces derniers verraient davantage leur rôle sous l’angle de la pédagogie : expliquer aux patients les éléments qu’ils n’auraient pas compris concernant les traitements ou la maladie (65 %).
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils