Quatorze laboratoires de génériques sont représentés en France. Un même médicament peut donc avoir 14 noms différents. Il faut noter qu’un certain nombre de ces laboratoires sont des filiales de laboratoires princeps bien établis, comme par exemple Sandoz pour Novartis, Winthrop pour Sanofi, ou Biogaran pour Servier. Pourtant, la pénétration du générique (c’est-à-dire son usage en volume) dans notre pays est très faible (25 %) par rapport à ce qu’elle est en Allemagne ou au Royaume-Uni (› 60%).
En outre, après une période de très forte croissance, le générique connaît depuis l’été 2011 une décroissance en volume. La mention « non substituable » ou « NS » sur les ordonnances est de plus en plus fréquente, se situant aujourd’hui autour de 10 % pour l’ensemble du pays et des spécialités. Et, alors que l’objectif de substitution était de 80 à 85 %, on ne dépasse pas 65 % ces derniers mois, 69 % pour les hypertenseurs. Les prochaines années vont voir l’échéance du brevet de nombreux blockbusters et probablement un bouleversement du marché et des prescriptions.
D’après la communication de Frédéric Collet, Président de Sandoz France, vice-Président du GEM.
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