Les plaies du pied chez le diabétique sont, parmi les plaies à cicatrisation lente, celles dont le pronostic est le plus péjoratif. Le patient diabétique, explique le Pr Téot, cumule trois facteurs de risque : une sensibilité diminuée, un mauvais état vasculaire et, fréquemment, une faible compliance aux traitements. Les plaies du pied progressent de ce fait très rapidement en profondeur sans que le malade s’en rende compte s’il n’inspecte pas ses pieds quotidiennement. Une ulcération plantaire chez un diabétique conduit à l’amputation à la cuisse dans 50 % des cas et, chez ces malades amputés, le taux de décès à cinq ans est de 50 %. C’est dire toute l’importance de la prévention et des soins des plaies du pied chez ces patients. Certains podologues ont une formation spécifique aux soins du pied diabétique. Et les patients diabétiques bénéficient d’une prise en charge par l’Assurance-maladie de plusieurs consultations annuelles chez le podologue.
D’après un entretien avec le Pr Luc Téot (CHU de Montpellier).
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils