La chirurgie reste recommandée en première intention lorsqu’elle est possible dans le syndrome de Cushing. « Dans la maladie de Cushing (cause hypophysaire), elle nécessite toujours un suivi au long cours avec une surveillance biologique — cortisol salivaire vespéral, cortisolurie des 24h et/ou test de freinage — et un test au minirin, ainsi qu’une IRM hypophysaire en cas de récidive. L’éducation thérapeutique des patients qui se retrouvent en insuffisance surrénale post-chirurgicale est aussi utile et doit être proposée pour éviter les situations d’insuffisance surrénale aiguë », prévient le Pr Bertherat (Paris).
En cas de tumeur inopérable, des traitements médicaux ont obtenu leur AMM ces dernières années : il s’agit du kétaconazole (dont la toxicité hépatique est à surveiller), de la métopirone et de l’osilodrostat, ainsi qu’un analogue de la somatostatine (pasiréotide). Chaque médicament ayant sa cible, le choix est fait au cas par cas, il n’y a pas de recommandation d’une classe thérapeutique en première ou en seconde intention.
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