Les SMS du congrès ATTD 2022

Par
Publié le 03/06/2022
Article réservé aux abonnés

Si l’utilisation des boucles fermées améliore nettement le temps à l’objectif glycémique, il ne dépasserait pas 75 % en moyenne chez les DT1. Une étude montre que l’association à l’insuline d’un antidiabétique oral, l’empaglifozine, augmenterait de 10 % le temps dans la cible.

De plus en plus d’entreprises développent des insulines biosimilaires. La première, qui reproduit la glargine, a été lancée aux États-Unis (Basaglar) et en Union Européenne (Abasaglar) en 2015. Depuis mars 2020, d’autres ont été approuvées mais leur validation et la mise sur le marché ont été retardées par le Covid.

Bien que des équipes aient montré que des systèmes des systèmes en boucle fermée à double hormone (insuline et glucagon) sont supérieurs sur les hypoglycémies aux systèmes avec l’insuline seule, aucune n’a été mise sur le marché ni utilisée dans la pratique clinique. En revanche, divers laboratoires ont maintenant développé du glucagon soluble, disponible en flacons mais également en stylos injecteurs. Ce qui permettrait aux patients de s’auto-administrer de faibles doses pour prévenir ou traiter l’hypoglycémie.

Le projet Forgetdiabetes propose une approche totalement nouvelle pour le traitement du DT1 en développant un dispositif entièrement implantable, un « pancréas bionique invisible », entièrement automatisé délivrant l’insuline au niveau péritonéal, et libérant le patient des dispositifs externes. Le système de détection de la glycémie et de la délivrance de l’insuline sera orchestré par des algorithmes personnalisés, la pompe étant remplie une fois par semaine via un comprimé.

Les pompes à insuline en patch sans tubulure, constituent une alternative attrayante aux pompes à insuline conventionnelles. Une revue de la littérature montre qu’elles améliorent la qualité de vie et la satisfaction des patients.

Dr Maia Bovard-Gouffrant

Source : Le Quotidien du médecin