Maladie de l’œsophage liée aux allergies alimentaires, l’œsophagite à éosinophiles se caractérise par une dysphagie de sévérité variable et des épisodes d’impaction alimentaire œsophagienne. Actuellement, la prise en charge passe par les inhibiteurs de la pompe à protons et permet d’obtenir une rémission histologique dans 30 à 50 % des cas. En seconde intention, arrivent les corticoïdes en spray utilisés dans l’asthme, mais déglutis et non inhalés. Un corticoïde en comprimé orodispersible, le budésonide, a récemment obtenu une AMM européenne sur la base d’études montrant une excellente efficacité sur l’induction de la rémission de la pathologie et son maintien à un an. Les résultats à deux ans ont mis en évidence plus de 80 % de rémission clinique et histologique, cette dernière étant essentielle pour éviter le développement de lésions fibrosantes et sténosantes. Le traitement devrait être disponible en France prochainement.
UEGW 2021, abstr MP032 et MP033
Article précédent
Reflux gastro-œsophagien réfractaire : comment réagir ?
Article suivant
Un syndrome de rumination sous-diagnostiqué
De multiples évolutions dans la dyspepsie
Bien interpréter les tests hépatiques
Reflux gastro-œsophagien réfractaire : comment réagir ?
Du budésonide dans l'œsophagite à éosinophiles
Un syndrome de rumination sous-diagnostiqué
IPP : des erreurs à éviter !
SMS du congrès UEGW
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils
Négos : après les « attaques » contre le secteur 2, la CSMF revendique un espace de liberté tarifaire « pour tous »