L’arrivée de nouveaux traitements va marquer un tournant dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (Mici). Avec, à la clé, d'éventuelles combiothérapies (combinaison de biothérapies ou association biothérapie/anti-JAK).
La classe des anti-JAK s’étoffe : l’upadacitinib (anti-JAK1) devrait rejoindre le tofacitinib (anti-JAK1 et 3) et le filgotinib (anti-JAK1) dans la rectocolite hémorragique (RCH). Et cette molécule devrait être la première de la classe indiquée dans la maladie de Crohn (MC). L’upadacitinib pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique dans les fistules anales associées à la MC.
L’autre grande nouveauté est l’accès attendu aux premiers inhibiteurs sélectifs de la voie de l’IL-23. Le risankizumab sera indiqué dans la MC et le mirikizumab dans la RCH ; l’un et l’autre seront ultérieurement indiqués dans les deux pathologies. L’IL-23 joue un rôle central dans l’inflammation intestinale (lymphocytes T avec profil de sécrétion cytokinique Th17).
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