LA RÉALITÉ a rejoint la science-fiction. Une équipe de chercheurs américains (Daniel Rugar et coll., San José) vient de réaliser des IRM de particules virales. Pour y parvenir ils ont eu recours à une technique nouvelle, la MRFM (Magnetic Resonance Force Microscopy) couplée à une imagerie en trois dimensions. La résolution ainsi obtenue multiplie par 100 millions celle d’une IRM classique, soit 10 nanomètres (100 Angström).
Au cours de leur expérimentation, les chercheurs ont utilisé un interféromètre laser pour suivre les mouvements des particules du virus de la mosaïque du tabac qui vibraient légèrement sur le capteur magnétique du dispositif. Ces forces magnétiques ont été ensuite interprétées par un ordinateur afin de fournir une image tridimensionnelle.
L’énorme avantage de cette technique de nano-IRM, expliquent les auteurs, par rapport à la microsocpie électronique, à l’échelle de laquelle elle s’apparente, est qu’elle n’endommage pas les sujets examinés. Ils laissent entendre que cette technologie n’est pas destinée au diagnostic. Elle devrait plutôt porter ses fruits dans l’étude des grosses molécules dont elle pourrait tracer la structure interne.
Proc Natl Acad of Sci USA, doi 10.1073/0812068106
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