L’infection VIH, même en l’absence de tabagisme, est associée à un risque d’athérosclérose, en particulier après 8 ans d’évolution, qu’il y ait un traitement antirétroviral ou non. Ces résultats de l’université de Columbia en collaboration avec l’INSERM répondent à une interrogation posée de longue date sur les responsabilités respectives du virus et des antirétroviraux dans la survenue du phénomène, ainsi que sur le rôle des facteurs de risque cardio-vasculaires traditionnels comme le tabagisme. Pour répondre à la question, les chercheurs ont mené une étude rétrospective sur 100 patients VIH non-fumeurs depuis au moins 2 ans, dont la moitié n’avait jamais pris d’antirétroviraux et l’autre moitié en avait pris pendant au moins 4 ans. Avec l’épaisseur intima-media de la carotide comme marqueur de l’athérosclérose, l’équipe a trouvé que l’athérosclérose était plus marquée en cas d’infection évoluant depuis plus de 8 ans.
AIDS, publié en ligne le 30 octobre 2013
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