Quatre médicaments anti-Covid, 35 000 patients traités : l'ANSM fait le point sur l'accès précoce à l'innovation contre l'infection

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Publié le 25/02/2022
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Crédit photo : Phanie

Xevudy, Paxlovid, Ronapreve et Evusheld : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie, ce 25 février, un premier état des lieux de l’accès aux traitements innovants disponibles contre le Covid-19.

Un peu plus de 35 000 patients en France ont eu accès à l'un des quatre traitements anti-Covid, hors vaccin. « Au total, plus de 16 000 demandes pour traiter des patients en prévention (prophylaxie) ou en curatif ont été acceptées pour Ronapreve [casirivimab/imdevimab, NDLR] depuis le début de l’accès précoce, et plus de 14 000 pour la prophylaxie (pré-exposition) par Evusheld [tixagévimab/cilgavimab, NDLR] », lit-on.

Xevudy et Paxlovid

Les traitements en curatif Xevudy (sotrovimab) et Paxlovid (nirmatrelvir PF-07321332/ritonavir) ont, quant à eux, été dispensés en réponse à 4 257 et 1 500 demandes d’utilisation, respectivement. Accessibles en accès précoce début 2022, ces deux traitements restent efficaces face au variant Omicron et sont recommandés pour les patients à risque élevé d’évolution vers une forme sévère de Covid-19.

L’utilisation de Ronapreve demeure possible en curatif chez les patients infectés par le variant Delta, mais le traitement ne doit pas être administré en présence d’Omicron. De même, au vu de sa perte d’efficacité face au variant désormais dominant en France, il n’est plus recommandé en prophylaxie pré-exposition et post-exposition (patient cas contact). « Pour les personnes ayant déjà bénéficié d’une PrEP par Ronapreve, le passage à Evusheld doit être fait le plus rapidement possible et ne doit pas dépendre d’un dosage d’anticorps anti-S », insiste l’ANSM, rappelant qu’un test RT-PCR réalisé 72 heures avant l'administration d'Evusheld est nécessaire afin de vérifier l'absence de contamination par le Sars-CoV-2.


Source : lequotidiendumedecin.fr