La petite quantité d'hormones masculines chez les femmes atteintes de sclérose en plaques semble jouer un important rôle neuroprotecteur, anti-inflammatoire et remyélinisant, selon des travaux précliniques.
Une équipe française Inserm-université Paris-Saclay décrit le rôle des androgènes et des œstrogènes dans la remyélinisation chez la souris, mais qui n'est pas le même selon le sexe. « Nos analyses transcriptomiques montrent très clairement que la remyélinisation n'implique pas les mêmes gènes chez les mâles et les femelles », indique Élisabeth Traiffort, qui a dirigé l'étude. Il n'y a que chez les souris femelles que les hormones mâles inhibent l'expression de gènes liés au système immunitaire, induisant un effet anti-inflammatoire, qui n'est pas observé chez les mâles.
A. Zahaf et al., Nat Commun, 2023.DOI.org/10.1038/s41467-023-36846-w
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