DIFFÉRENTES ÉTUDES épidémiologiques suggèrent un rôle protecteur des acides gras vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires. L’étude alpha et oméga a tenté de valider cette hypothèse chez 4 837 patients qui avaient fait un infarctus durant les quatre années précédentes. Après randomisation, ils ont été répartis en quatre groupes qui ont reçu quatre types de margarine : la première apportant 400 mg/l d’acide eicosapentanoïque (EPA) et d’acide docosahexanoïque (DHA), la deuxième 2 g/l d’acide linolénique (ALA), la troisième associant ces acides gras et la quatrième contenant un placebo.
À noter que ces patients recevaient un traitement médical optimal (98 % prenaient des antithrombotiques, 90 % des antihypertenseurs, 86 % des hypocholestérolémiants), ce qui explique que la mortalité attendue ait été de moitié inférieure à la mortalité attendue.
Quoi qu’il en soit, les trois margarines « actives » n’ont pas donné d’effets significatifs sur le critère principal qui associait événements cardio-vasculaires majeurs et procédures de revascularisation. Il faut souligner cependant un résultat à la limite de la significativité chez les femmes. De même, chez les diabétiques, on enregistre une diminution de 50 %, significative, de la mortalité cardio-vasculaire et du nombre d’arythmies.
Des résultats qui montrent, une nouvelle fois, la difficulté de l’évaluation des résultats des essais d’intervention nutritionnelle.
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