Le traitement de la bronchiolite, qui a fait l’objet de recommandations en 2019, est bien codifié. Contrairement à une idée reçue bien ancrée dans le grand public, la littérature a clairement établi qu’il n’y avait pas de place pour la kinésithérapie dans la bronchiolite de l’enfant.
Le traitement est symptomatique, et vise à libérer les voies aériennes de l’enfant afin qu’il puisse respirer par le nez, à traiter l’inconfort par du paracétamol et, selon la gravité des cas, à apporter de l’oxygène, éventuellement une aide à l’alimentation, voire une ventilation assistée, non invasive la plupart du temps.
« Un anticorps monoclonal (nirsévimab) dirigé contre le VRS, responsable de la majorité des bronchiolites, administrable en une seule injection, permettrait de protéger le tout-petit contre les formes graves : il est en cours de test dans nos hôpitaux (phase 3) et, si ses performances se confirment, il pourrait être disponible au plus tôt l’an prochain. Mais aussi intéressant soit-il, il ne réglera pas le problème de la pédiatrie qui est beaucoup plus vaste », rappelle la Pr Gras Le Guen (Nantes).
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils