Chez les patients hospitalisés à l’occasion d’une exacerbation de BPCO, il est préférable de donner des antibiotiques, même s’il y a un risque d’échec du traitement. L’étude de Michael Rothberg et coll. en atteste. Cela confirme les recommandations qui ne précisaient rien pour les patients hospitalisés. L’équipe a comparé les évolutions de patients traités par antibiothérapie dès les 2 premiers jours d’hospitalisation à ceux traités plus tard ou non traités.
Sur une cohorte de 84 621 patients analysés rétrospectivement, on s’aperçoit que le traitement antibiotique donné au moins pendant deux jours consécutifs est associé à une réduction de la nécessité d’utiliser une ventilation assistée, de la mortalité et des réadmissions pour un nouvel épisode d’exacerbation de la BPCO.
Globalement l’administration d’antibiotiques est associée à une réduction de 13 % du risque d’échec du traitement de l’exacerbation de BPCO. En revanche, l’antibiothérapie est associée à des réadmissions pour infection par Clostridium difficile, mais les bénéfices restent supérieurs.
JAMA, 26 mai 2010, vol. 303, n° 20.
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils