Quel est le meilleur examen pour mettre précocement en évidence une sacro-iliite lorsque des radiographies sont normales et qu’il existe une suspicion de spondylarthropathie (lombalgies et douleurs fessières inflammatoires depuis trois mois chez un sujet de moins de 45 ans) ?
L’IRM des sacro-iliaques et l’examen de choix dans cette situation puisqu’il permet de mettre en évidence des signes inflammatoires alors que le scanner ne révèle la sacro-iliite que lorsqu’il existe déjà des dommages structuraux. La scintigraphie osseuse au technétium est, elle aussi, peu sensible et moins spécifique pour la détection de sacro-iliite que l’IRM.
Cet examen est en revanche inutile au diagnostic lorsque les radiographies montrent la sacro-iliite. En IRM, l’dème osseux lié à l’inflammation apparaît en hyposignal en T1 et en hypersignal, sur les deux berges de l’articulation, en séquence STIR. L’IRM permet également de voir les lésions structurales plus tardives (érosions de l’articulation) et cela, de façon aussi performante que le scanner. L’existence de lésions inflammatoires des sacro-iliaques en IRM figure dans l’algorithme de Berlin pour le diagnostic de spondylarthropathie préradiographique, Son intérêt dans le suivi de la spondylarthropathie ne fait pas encore, actuellement, l’objet d’un consensus.
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