Avec la persistance de signalements d’effets indésirables connus associés à la prise de quinolones, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a souhaité rappeler, ce jeudi 15 octobre, les effets nécessitant une restriction d’utilisation de cette classe d’antibiotiques, ou une surveillance particulière.
Tendinopathies
L’agence met en avant les tendinopathies – événements rares mais dont le risque est accru chez les patients traités par corticothérapie, les patients âgés, ainsi que chez ceux ayant une activité sportive intense ou encore au moment de la reprise de la marche chez un patient alité. Il est très important de sensibiliser les patients aux premiers signes de tendinopathie, qui peuvent survenir dès les premières 48 heures d’exposition et jusqu’à plusieurs mois après l’arrêt du traitement. S’il n’est pas recommandé aux patients d’interrompre leur traitement sans avis médical, l’ANSM souligne que la survenue d’une tendinopathie nécessite l’arrêt du traitement.
Autre effet indésirable à garder en tête : certaines quinolones ont un potentiel d’allongement de l’intervalle QT. « Des précautions d’emploi, voire des contre-indications », s’imposent donc chez les patients à risque de cardiaque. L’agence rappelle enfin l’apparition possible de neuropathies périphériques sensitives et sensitivo-motrices, de réaction de photosensibilité, et de troubles de la vision, qui doivent également amener les patients à consulter.
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