?Les petites tumeurs du rein sous surveillance ?
Peut-on faire uniquement de la surveillance pour les très petites tumeurs du rein, de moins de 4 cm??
à cette question, les experts ont répondu « oui » pour les tumeurs inférieures à 2 ou 3 cm. Tout en restant prudent, car certaines peuvent évoluer. Mais à partir de 3 à 4 cm, on a intérêt à traiter par chirurgie ou cryothérapie chez le sujet jeune, car même petites, ces tumeurs ont un potentiel d’évolution élevé.
HBP : tenter la bithérapie
Si la monothérapie n’est pas efficace en traitement de l’HBP (extraits de plantes, alpha-bloquants, inhibiteurs de la 5-alpha réductase), il est intéressant d’essayer une bithérapie avant d’envisager la chirurgie. Par ailleurs, si la chirurgie reste la prise en charge de référence, le traitement au laser émerge. Il est surtout utilisé pour les petites prostates (moins de 50 g) résistantes au traitement médicamenteux, et il a l’avantage de pouvoir être réalisé en ambulatoire. Enfin, autre nouveauté, l’utilisation de la vaporisation bipolaire pour la résection chez les patients sous anticoagulants ou anti-agrégants plaquettaires car elle réduit les saignements.
La vessie devient fluo
Les tumeurs non infiltrantes de la vessie ont un potentiel de récidive et de progression très élevé, probablement car les cellules tumorales sont peu visibles à la lumière blanche et certaines échappent à la résection. Une nouvelle technique permet d’améliorer cet état de fait : on injecte un produit photoactif (Hexvix), luminescent à la lumière bleue, qui s’accumule dans les cellules tumorales. Il semble que la résection assistée de cette technique réduise le risque de récidive à long terme.
Le trio des facteurs de risque
Dans le cancer de la prostate, trois facteurs de risque sont désormais confirmés : la présence d’antécédents familiaux, l’ethnie (les plus à risque étant les Noirs, les Caucasiens et les Asiatiques) et l’âge. En revanche, l’impact des autres facteurs de risque (obésité, diabète) ou protecteurs (statine, lycopène de la tomate) reste très incertain.
Calculs rénaux, des flexibles qui passent partout
L’uretérénoscopie souple est une technique qui a pris de l’importance dans le traitement des calculs rénaux aux dépens de la lithotripsie corporelle. Cette technique permet d’atteindre toutes les cavités du rein et d’ôter les calculs un peu partout dans l’appareil urinaire, ce qui réduit d’autant les traitements invasifs.
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