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Publié le 04/04/2024
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Aux États-Unis, quatre clients d’un spa pourraient avoir été infectés par le VIH lors d’une procédure esthétique basée sur des injections de plasma (vampire facials), selon une enquête des autorités sanitaires du Nouveau-Mexique.

La syphilis primaire ne se manifeste pas toujours par un chancre classique – unique, non douloureux, bien délimité. Dans 40 % des cas, l’infection peut donner lieu à une éruption douloureuse, avec de nombreuses lésions. D’autres symptômes peuvent faire évoquer le diagnostic : yeux rouges, troubles auditifs ou visuels, chutes de cheveux, adénopathies, etc.

Dans une cohorte hospitalière française de 64 000 patients VIH+, près de 30 % des individus nouvellement pris en charge et traités pour une infection à VIH entre 2002 et 2016 l’avaient été à un stade avancé. Par rapport aux patients pris en charge précocement, ce retard de traitement était associé à un surrisque de décès persistant à long terme.

« Aller vers » les populations… jusqu’au salon de coiffure ? Pour faciliter notamment l’accès des femmes à la PrEP, une équipe sud-africaine a évalué l’intérêt de proposer cette prophylaxie dans des salons de coiffure. Les participantes ont jugé cette approche acceptable, et après 6 mois, plus de 40 % poursuivaient le traitement.

Tous les immunodéprimés infectés par le SARS-CoV-2 n’éliminent pas le virus à la même vitesse. Alors que les sujets transplantés ou atteints d’hémopathies malignes présentent encore de l’ARN viral dans leurs sécrétions nasales à 70 jours, ceux atteints de lymphopénie n’en excrètent plus après une dizaine de jours.

Après infection par le VIH, une perte de lymphocytes T résidents mémoires se produit rapidement dans la muqueuse intestinale. Ce phénomène, non complètement réversible sous antirétroviraux, est corrélé à la persistance du virus dans l’intestin. C’est ce que décrit une équipe française chez une quarantaine de patients.

VIH

Source : Le Quotidien du Médecin