Le mois de novembre sera de nouveau l'occasion d'inciter les Français à arrêter de fumer avec la deuxième édition du "Mois sans tabac", dont le coup d'envoi sera donné dès lundi par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. L'an dernier, cette opération, inédite en France, menée en collaboration avec l'agence Santé publique France et l'Assurance maladie, s'était concrétisée par un spot télévisé, la distribution de kits gratuits d'aide à l'arrêt du tabac ou encore le lancement d'une application de "coaching" pour soutenir les fumeurs dans leur tentative. L'idée: encourager les fumeurs à tenir un mois sans cigarette, en espérant créer le déclic pour un abandon définitif du tabac.
Le bilan officiel était très positif. D'une part, le nombre d'inscriptions sur tabac-info-service avaient avoisiné les 200 000 et plus de 600 000 kits d'arrêt au tabac avaient été distribués. On ignore le nombre de sevrages effectifs liés à cette campagne, mais les chiffres du ministère de la Santé faisaient état d'une baisse significative des ventes de tabac sur l'ensemble de l'année 2016.
C'est également en novembre qu'aura lieu la première des six hausses prévues du prix du tabac, qui amèneront le paquet de cigarettes à 10 euros d'ici fin 2020 avec là encore pour objectif de faire baisser la consommation de tabac.
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères