Lévothyrox®, fake news et terrorisme intellectuel

L’information circule à la vitesse de la vitalité et la viralité des fakes news, le nouveau Lévothyrox® va bientôt être à l’origine d’un nouveau scandale. Les premiers cas décrivent chez une même personne des signes d’hyperthyroïdie majeure et d’hypothyroïdie la plus profonde, cette dernière étant le symbole du crétinisme dans la mémoire collective des Français. Ou plutôt, globalement, des signes de crétinisme schizophrénique en rapport avec une baisse récente et significative du QI démontrée chez les populations occidentales, lui-même en rapport avec les réformes successives de l’enseignement et de l’éducation depuis plusieurs quinquennats, avec l’information médiatique prédigérée, tous limitant la réflexion personnelle, autant qu’avec la perspective promise d’un monde idéal avec un revenu universel pour pouvoir occuper joyeusement son temps dans des parcs de loisirs adaptés aux nouveaux QI des visiteurs, tel les jeux télévisés avec des questions idiotes pour faire croire aux participants qu’ils sont intelligents.

Se souvient-on qu’au début des vaccinations obligatoires, quelques médecins « anti-vaccins » ont injecté n’importe quoi pour démontrer à la population que les vaccinations étaient dangereuses. Il y a fort à parier que ce nouveau scandale promis repose sur un fake new créé de toutes pièces pour provoquer du terrorisme avec une bombe intellectuelle, provoquant des symptômes chez certains consommateurs de Lévothyrox®, et un flot de signatures à apposer sur des pétitions sur le mode « Signez vite (sans réfléchir – pas besoin de l’écrire, c’est devenu naturel), demain il sera trop tard pour agir ». Terrorisme intellectuel pire que le terrorisme quotidien actuel dont l’état nous protège grâce à l’armée française au prix d’une perte de liberté ; pire car, dans le cas présent, l’État lui-même ayant été empêtré dans des scandales médicaux répétitifs dont il est en grande partie responsable, ne peut apporter aucun correctif sécuritaire valide, il ne sera jamais cru, ayant perdu toute autorité en ce domaine (la perte d’autorité en cet endroit se traduit aussi par le recours à l’extension de l’obligation vaccinale) sauf à lui-même obéir à l’injonction subliminale des lanceurs de fakes news.

Cette obéissance se traduit déjà par l’ouverture d’un numéro vert où chaque anxieux peut se référer pour s’entendre dire que s’il présente bien des signes d’hypothyroïdie, l’État n’en est pas responsable ; et ne nous étonnons pas si les appelants disent dans leur for intérieur « Ils nous prennent pour des crétins et c’est pas de leur faute », peut-être l’objectif d’un piège tendu.

L’affaire Lévothyrox® ressemble fort au jeu des perdants, jeu prisé chez tous les primates tel que le décrit l’éthologue P. Picq dans son dernier livre dérivé de « La Planète des singes » sur le sujet « Qui va prendre le pouvoir ? ». À l’instar de ce qui est observé chez les grands singes, en cas d’abus de pouvoir (tromperie, injustice) révélée ou ressentie en provenance des privilégiés d’en haut (chez nous, en grande partie les énarques et leurs copains), la masse du bas préfère perdre un peu (ici apparition de symptômes pathologiques chez les « crétins ») alors que ceux d’en haut risquent de perdre beaucoup plus, c’est-à-dire de se retrouver en bas plus rapidement qu’espéré. Les lanceurs de fakes n’ont plus qu’à tenter de monter sur les branches du haut et de s’y maintenir le plus longtemps possible à l’instar de leurs prédécesseurs…

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