La France répondra à la demande du Comité de l'ONU (CIDPH) qui souhaite le maintien des soins de Vincent Lambert, mais n'est pas tenue de respecter cet avis, a affirmé dimanche la ministre de la Santé Agnès Buzyn sur BFM-TV. Suite à la confirmation par la Cour européenne de l'avis du Conseil d'Etat ordonnant l'arrêt des soins, le Comité international des droits des personnes handicapées de l'ONU (CIDPH) avait été saisi par les parents de Vincent Lambert. Celui-ci a demandé à la France de surseoir à toute décision d'arrêt, le temps d'instruire le dossier sur le fond, n'ayant pas la version des parents. « Aujourd'hui, juridiquement parlant, tous les recours dans cette affaire sont arrivés au bout et toutes les instances juridictionnelles, qu'elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l'équipe médicale en charge de ce dossier était en droit d''arrêter les soins », a affirmé la ministre. L'Etat français dispose de six mois pour fournir ses observations au CIDPH avant que l'ordonnance d'arrêt des soins soit exécutée.
Brève
Affaire Vincent Lambert, la France ne respectera pas l'avis du CIDPH qui demande le maintien des soins
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Publié le 09/05/2019
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visuel fin de vie
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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