L’inquiétude palpable de la population après les récents attentats a-t-elle eu une incidence sur leur consommation pharmaceutique ? Oui, selon Celtipharm, qui, il ya quelques jours, a calculé pour Le Figaro une hausse de 18,2% des ventes d'anxiolytiques et de somnifères sur 4 jours du vendredi 9 au mardi 16 janvier par rapport à la moyenne des six semaines précédentes. "Il s'agit essentiellement de médicaments de la famille des benzodiazépines, précisait à l’AFP, David Syr, directeur des études de cette société spécialiste de la collecte et de l'analyse des données de santé en temps réel.
Cette hausse n’était pas confirmée par l’Agence du médicament (ANSM) qui expliquait vendredi à l’Agence France Presse "ne pas pouvoir confirmer ou infirmer" cette assertion de hausse sur des "médicaments soumis à prescription". Samedi, l'Ordre national des pharmaciens infirmait pour sa part l’existence d’un pic de consommation à court terme. L'Ordre des pharmaciens a passé au crible les données des dispensations d'anxiolytiques en janvier 2015 par rapport à janvier 2014 sur la base des dossiers pharmaceutiques des patients : "A ce jour, on ne constate pas de lien entre les évènements dramatiques de la semaine dernière et la consommation d'anxiolytiques", assure-t-on. "Il n'y a pas de rebond de dispensations entre début janvier 2014 et 2015", insiste l'Ordre qui ajoute que les chiffres de l'Ile-de-France, où les attentats se sont produits, ne diffèrent pas de ceux du reste de la France.
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