Brève

Bayer fait évoluer son modèle vers la thérapie génique et cellulaire

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Publié le 28/01/2021
Le laboratoire souhaite devenir leader dans les thérapies innovantes et la santé digitale. Plus de 50 projets de développement clinique sont en cours avec de nombreux partenariats.
Bayer

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Crédit photo : capture écran site Bayer

Bayer s’est doté d’un pipeline dense dans la thérapie cellulaire car le laboratoire mise sur des thérapies qui ciblent précisément la fonctionnalité défectueuse, comme c’est le cas dans la maladie de Parkinson ou l’insuffisance cardiaque évoluée. La thérapie génique est un autre axe d’innovation avec des vecteurs d’adénovirus pour traiter la maladie de Pompe ou la myopathie de Duchenne. Pour ce faire, plus de 25 collaborations ont été conclues avec des partenaires externes. Stefan Oerlich (membre du conseil d'administration et directeur du département pharmacie, Bayer) a souligné que Bayer a mis en place une plateforme où peuvent travailler BlueRock Therapeutics et Asklepios BioPharmaceutical dont l’indépendance peut s’appuyer sur la solidité d’un grand groupe. Concrètement, l’essai de neurones dopaminergiques dérivés de cellules pluripotentes dans le Parkinson est entré en phase I aux Etats-Unis.

Oliver Fischer (Directeur du département pharmacie sur la santé reproductive, chez Bayer) a expliqué le développement parallèle des antagonistes des récepteurs de P2X3 dans plusieurs indications : l’endométriose, la toux chronique réfractaire, la douleur neuropathique et l’instabilité vésicale. L’indication de toux est en phase IIb et l’endométriose va suivre. Des études de phase IIa ont débuté pour les douleurs neuropathiques et l’instabilité vésicale.

« Une IA plus humaine »

So-Yong Kim (Directeur de la division pharmacie thromboses et maladies vasculaires chez Bayer) travaille sur l’anticoagulation avec des essais sur un inhibiteur de facteur XI encore non exploré dans ce domaine. On s’est aperçu que le déficit naturel en facteur XI protège de l’AVC sans sur-risque hémorragique et il est intéressant de l’évaluer dans l’accident vasculaire cérébral ne pouvant être traité par les anticoagulants actuels, 3 produits sont en phase II dans la fibrillation atriale, l’AVC et chez le dialysé à haut risque cardiovasculaire. Bayer souhaite aussi ouvrir un nouveau chapitre de la santé digitale avec l’intelligence artificielle (IA) dans l’aide au diagnostic et dans une approche de prévention personnalisée. « On doit rendre l’IA plus humaine », a expliqué le Dr Martin Hirsch (professeur d'IA en médecine, Philipps University de Marburg) en soulignant l’importance de la transparence sur la gestion des données de santé.

Virtual Pharma Media Day, 13 janvier 2021


Source : lequotidiendumedecin.fr