La cinquième vague est bien devant nous. Olivier Véran a récusé dans son intervention tout fatalisme. Certes, on dispose de nombreux outils. Mais au-delà des annonces du jour, faut-il prendre des mesures fortes en amont, juste à temps ou un peu trop tard en pariant sur la chance ? Doit-on serrer la vis en dépit de la lassitude des Français et des Européens face à cette crise sanitaire sans fin ? Quel est le bon choix en réaction à un virus intelligent alors que se profile une élection présidentielle ? « Vaccinez-vous ! », appelle le gouvernement. Les récalcitrants à la vaccination sont visés par de nouvelles mesures. Quant aux Français déjà porteurs d'anticorps, la HAS leur conseille de bénéficier d'une troisième dose à partir de 18 ans et dès cinq mois après la précédente injection. Cela sera-t-il suffisant pour faire reculer cette nouvelle vague ? Sûrement pas, mais entre la crise sanitaire et les contraintes économiques, se glisse une autre urgence, psy, avec le moral des Français en berne, comme l'illustre une enquête de l'OCDE publiée ce 25 novembre. Bref, c'est la quadrature du cercle une nouvelle fois. Gouverner, ce n'est plus seulement choisir, si difficile que soient les choix comme le précisait Pierre Mendes France. C'est décider, comme le conseillait Hippocrate, au bon moment. Depuis deux ans il est vrai rarement la médecine n'a autant influencé la politique.
Billet pandémie
Dernier tour de vis avant fermeture
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Publié le 25/11/2021
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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