Dans un amendement au projet de loi de bioéthique, les parlementaires ont mis fin mercredi soir à la discrimination envers les homosexuels qui donnent leur sang. « Les critères de sélection du donneur ne peuvent être fondés sur le sexe du ou des partenaires avec lesquels il aurait entretenu des relations sexuelles », ont inscrit les députés via un amendement du corapporteur Hervé Saulignac (PS), cosigné par une centaine d'élus principalement de gauche.
Interdit aux HSH en 1983, le don de sang total leur était de nouveau possible depuis 2016 sous réserve d’un ajournement de 12 mois sans relation sexuelle entre hommes. En juillet dernier, le ministère de la Santé avait annoncé que ce critère d’abstinence serait réduit d’un an à 4 mois, l’arrêté est paru en décembre et entré en vigueur à partir du 2 avril. Le ministère de la Santé avait présenté la réduction de cette période comme « une première étape » vers un alignement des conditions du don pour les homosexuels sur celles des hétérosexuels, envisagé « à l'horizon 2022 ». Hervé Saulignac a souhaité inscrire plus rapidement « dans le marbre de la loi la suppression de cette discrimination », selon un communiqué.
Fier d'avoir cosigné et voté à l'instant en commission spéciale #PJLBioéthique l’amendement de @hsaulignac visant à supprimer le délai d’abstinence sexuelle imposé aux homosexuels et bisexuels pour le #dondusang. Merci à @GuillaumeChiche d'avoir porté notre position ! #directAN pic.twitter.com/G3qURpevll
— Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) July 1, 2020
(avec AFP)
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