Si vous voulez commencer à vacciner des patients au cabinet contre le Covid-19 dès la semaine prochaine, il est encore temps de commander votre flacon de 10 doses mais le temps presse ! Vous avez jusqu’à ce mercredi soir, 23 heures, pour vous signaler auprès de votre officine de référence pour commander l’un des 70 000 premiers flacons du vaccin d’AstraZeneca disponibles.
La première commande du laboratoire destinée aux officines devait être livrée ce mercredi. Les pharmacies devraient recevoir leurs doses au plus tard le 24 février, avant le démarrage officiel de la campagne vaccinale en ville le 25.
Si vous ne vous signalez pas d'ici à ce soir, il vous faudra attendre la prochaine livraison, prévue la semaine prochaine. Pour celle-ci, il faudra vous signaler auprès de votre pharmacie de référence entre le 22 et le 24 février. Cette seconde tournée devrait permettre aux médecins libéraux souhaitant vacciner à leur cabinet de se procurer deux ou trois flacons (20 ou 30 doses).
Communication tardive des autorités
Selon le Quotidien du Pharmacien, moins de 10 000 médecins avaient transmis leur commande auprès du pharmacien de leur choix à la date de lundi soir. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), regrette la communication tardive des modalités d’approvisionnement du vaccin par les médecins, celles-ci n’ayant été rendues publiques que vendredi via un DGS-urgent.
« Si on n'arrive pas à les trouver (les médecins libéraux, ndlr), on risque de ne pas utiliser les doses », qui resteront « a priori chez les grossistes », a-t-il expliqué à l’AFP. Redoutant ce scénario, Philippe Besset a demandé au gouvernement « d'autoriser au plus vite la vaccination dans les pharmacies », suspendue à un décret « toujours pas paru ». Ce à quoi s'oppose la majorité des syndicats de médecins. Ce mercredi, le SML a estimé de nouveau que « la primo-vaccination anti-Covid et la prescription des vaccins par le pharmacien ne sont ni raisonnables ni souhaitables ». « Au regard de la priorisation des patients et des effets constatés dans un nombre limité de cas, seuls les médecins libéraux, lesquels connaissent bien les antécédents médicaux de leurs patients, sont en capacité de réagir médicalement en cas d’incident et peuvent donc effectuer la primo-vaccination », argumente le syndicat.
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