La quasi-totalité des Français (neuf sur 10) voient une bonne raison de cacher une maladie neurodégénérative que ce soit la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques, révèle une étude TNS Sofres. Selon cette enquête présentée mardi à Montpellier lors de la 4e université d'été de l'Espace éthique de la région Ile-de-France, "près d'un Français sur deux (47%) ne révélerait pas finalement sa maladie, une difficulté particulièrement ressentie chez les cadres". Des conclusions dérangeantes, alors qu’en France quelque 250.000 personnes souffrent de Parkinson et 80.000 de SEP.
Parmi les raisons avancées pour ne pas révéler son état, les conséquence auprès des banques et des assurances (37%), la peur des moqueries -essentiellement pour ceux qui seraient atteints de la maladie de Parkinson (27%), ou la volonté de préserver ses proches (34% pour Parkinson, 33% pour la sclérose en plaques). Les jeunes sont aussi plus nombreux à vouloir préserver leurs proches en cachant ces maladies (près d'un quart des 15-24 ans), relève l'enquête.
La maladie de Parkinson est davantage connue dans la population française que la sclérose en plaques. Sept français sur 10 déclarent savoir ce qu'est la maladie de Parkinson contre un peu plus de cinq sur 10 pour la sclérose en plaques. Mais pour ces deux maladies, la connaissance apparaît superficielle. Seuls 18% des Français déclarent "très bien" connaitre la maladie de Parkinson et 15% la sclérose en plaques, précise l'enquête.
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