Fruits, légumes, poisson, céréales complètes… tous ces aliments composent un régime anti-inflammatoire qui pourrait limiter la perte de densité osseuse et prévenir les fractures, en particulier chez les femmes ménopausées. C’est ce que révèle une étude américaine publiée dans the journal of Bone and Mineral Research.
Comme l’âge, l’alimentation a un impact sur les os
Des travaux antérieurs avaient montré un lien entre des niveaux élevés de marqueurs de l’inflammation dans le sang et la perte de densité osseuse chez les personnes âgées (hommes et femmes). Des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio ont décidé d’aller plus loin. Ils ont analysé les données de l’étude Women’s Health Initiative (WHI) qui se composaient de femmes âgées entre 50 et 79 ans. Ils ont relevé les informations disponibles sur le régime alimentaire, la densité osseuse et la survenue de fractures chez un certain nombre de participantes.
Ils ont ainsi remarqué que les femmes avec un régime anti-inflammatoire présentaient la plupart du temps une densité osseuse moindre au début des travaux mais, en revanche, celle-ci restait plutôt stable par rapport à celles des autres participantes pendant les 6 ans qu’a duré le suivi. Comment cela est-ce possible ? Ces candidates s’alimentaient sainement donc elles étaient probablement sveltes alors que les personnes ne surveillant pas leur alimentation ont plus de chance d’être plus corpulentes et donc de présenter une forte densité osseuse afin de supporter leur poids. Malheureusement, un régime pro-inflammatoire nuirait à la santé osseuse, et si les femmes se nourrissant ainsi présentent une ossature plus imposante au départ, celle-ci perdrait davantage en densité avec le temps.
D’autre part, les résultats suggèrent que les aliments anti-inflammatoires sont associés à une diminution du risque de souffrir d’une fracture de la hanche chez les femmes ménopausées qui ont moins de 63 ans. Mais pour les scientifiques, ce lien n’étant pas établi pour d’autres types de fractures il pourrait tout aussi bien être la conséquence du fait que les femmes plus jeunes qui mangent sainement sont plus actives physiquement, ce qui augmente légèrement leur risque de tomber et de se fracturer la hanche.
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