Les jeunes médecins attendent des outils numériques qu'ils facilitent la communication avec les patients

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Publié le 05/10/2017
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Crédit photo : S. Toubon

58 % des jeunes médecins souhaitent que le numérique en santé permette une meilleure communication avec leurs patients selon une enquête* de l'éditeur Cegedim logiciels médicaux (CLM), menée en partenariat avec « What's up Doc ? ». Une petite majorité espère également que ces nouveaux outils amélioreront la coordination des soins.

Interrogés sur leurs attentes et exigences en matière d'outils numériques et informatiques, 60 % des jeunes médecins (âgés en moyenne de 33 ans) ont aussi estimé que les logiciels éditeurs devraient être accessibles sur tout support (tablette, ordinateur et smartphone). Trois quarts des participants désirent avoir accès à une astreinte technique, joignable 24h/24, et un tiers à une offre complète pour ne pas démultiplier les interlocuteurs.

Parmi les autres exigences, les praticiens estiment que la sécurité des données (66 %) et leur traçabilité (84 %) sont les qualités apportées par les outils informatiques. 61 % estiment que se doter d'un logiciel certifié est un gage de garantie du produit.

Objets connectés peu utilisés

L'attrait des médecins pour les objets connectés dans la pratique médicale a aussi été passé au peigne fin. Ainsi plus d'un médecin sur deux s'est dit intéressé par l'utilisation de la balance, l'oxymètre, le tensiomètre et le glucomètre connectés. En revanche, plus de 30 % des participants estiment que le stéthoscope et le thermomètre connectés sont des « gadgets ». Enfin, l'intérêt des objets connectés pour les jeunes est la possibilité d'enregistrer directement les données dans le dossier médical (84 %), et, dans une moindre mesure, de réaliser un transfert dans un cloud (32 %).

Enfin, près de 60 % des répondants précisent qu'ils n'utilisent pas les réseaux sociaux à des fins professionnelles. 20 % se servent de réseaux professionnels et 10 % seulement Twitter ou Facebook.

* Enquête réalisée en ligne au premier trimestre 2017 auprès de 222 jeunes utilisateurs (38 % généralistes libéraux, 53 % spécialistes libéraux), installés pour deux tiers d'entre eux.


Source : lequotidiendumedecin.fr