Téléconsultation, rendez-vous en ligne, santé connectée : les cliniques Elsan jouent la carte du numérique

Par
Publié le 25/09/2018

Miser sur la qualité et l'excellence des soins. C'est l'objectif du groupe de cliniques Elsan, qui a présenté ce mardi 25 septembre les innovations mises en place ces derniers mois dans plusieurs de ses 120 établissements.

Elsan a ciblé trois champs pour développer ces innovations : le cancer, la prise en charge de la grossesse et l'obésité (notamment les alternatives à la chirurgie bariatrique). Pour ce faire, des partenariats ont été développés depuis le début de l'année avec la plateforme de prise de rendez-vous en ligne Doctolib, la plateforme de téléconsultation en santé mentale Doctoconsult et Sivan Innovation, une entreprise israélienne qui a développé l'application Moovcare (détection des récidives de cancer du poumon).

« Le partenariat avec Doctolib a été signé avant l'été, précise Thierry Chiche, président exécutif d'Elsan. Nous espérons que 80 % des médecins de nos établissements seront inscrits d'ici à six mois. Nous voulons aider les patients mais aussi les médecins de ville, qui pourront prendre des rendez-vous plus facilement avec nos médecins spécialistes. »

Mesure de la qualité

L'accord avec Doctoconsult (dont les consultations sont remboursées par l'assurance-maladie) a été signé en juillet dernier. Le groupe de cliniques veut notamment proposer des consultations de psychiatrie pour les patientes qui sortent de maternité, afin de prendre en charge par exemple la dépression post-partum. Enfin, l'application Moovcare est testée pour le moment dans deux établissements, au Mans et à Nancy, dans des équipes de cancérologie, mais devrait ensuite se déployer plus largement.

En tout, ce sont « plusieurs millions d'euros » qui ont été investis par la direction du groupe pour mettre en place ces partenariats, a précisé Thierry Chiche.

Elsan a par ailleurs rappelé que deux de ses établissements, la polyclinique de Limoges et l'Institut ophtalmologique Sourdille à Nantes, avaient déjà mis en place la « mesure de la qualité des soins » (un des points de la réforme de santé) sur l'opération de la cataracte. « Nous mesurons, avant et après, l'impact de l'intervention auprès des patients, indique Thierry Chiche. Dès que les résultats seront importants en volume, nous les publierons. »


Source : lequotidiendumedecin.fr