Il y a trois semaines, l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) annonçait avoir découvert une teneur en lévothyroxine « gravement inférieure aux spécifications en vigueur » et « la présence, très anormale, de dextrothyroxine » dans la nouvelle formule de Lévothyrox. Ceci aurait, selon l’association, expliqué les effets indésirables observés chez certains patients.
Merck et l’ANSM avaient déjà démenti sur le moment, mais l’Agence de sécurité du médicament revient sur le sujet pour « confirmer la bonne qualité de la nouvelle formule ».
L’ANSM indique avoir « réalisé dans ses laboratoires de nouveaux contrôles sur des comprimés de Lévothyrox nouvelle formule et ancienne formule » et que « les analyses chromatographiques démontrent la présence de quantités de lévothyroxine comparables entre l’ancienne et la nouvelle formule, qui n’est donc pas sous-dosée. Elles montrent également la présence de dextrothyroxine uniquement à l’état de traces dans la nouvelle comme dans l’ancienne formule, ce qui est tout à fait conforme aux spécifications attendues ». L’ANSM insiste : « Les informations répétées mettant en cause la qualité de la nouvelle formule du Lévothyrox sont donc infondées. »
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères