Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a tenu ce week-end son assemblée générale, après une réunion de négociation conventionnelle houleuse, jeudi dernier. Le syndicat avait quitté la séance, estimant que les propositions de Nicolas Revel demeuraient insuffisantes.
Le président du SML, le Dr Éric Henry, explique au « Quotidien » qu'il reviendra à la CNAM. « J'ai rencontré personnellement le directeur, Nicolas Revel, en fin de semaine, qui m'a assuré que ses propositions évolueraient d'ici la prochaine séance (mercredi) », affirme le Dr Henry.
Le conseil d'administration et l'AG de son syndicat l'ont ensuite mandaté pour poursuivre les négociations. « Ce qui ne veut pas dire que je signerai, mais pour l'instant j'irai jusqu'au bout de la négo », précise le président du SML, qui déposera un dossier avec toutes ses propositions sur le bureau de Nicolas Revel mercredi.
Inquiétude sur la CCAM technique
« Nous voulons une nouvelle organisation de la médecine libérale dans cette convention, le secteur II doit être reconsidéré et développé, il faut aussi faire quelque chose pour les spécialistes, même de secteur I, qui attendent encore beaucoup », poursuit le Dr Henry.
Le SML ne veut plus entendre parler de compression des forfaits, « qui serviront juste à faire des économies » et attend beaucoup de propositions supplémentaires sur les actes techniques. « Pour l'instant nous sommes très inquiets pour la CCAM technique, sans parler de la télémédecine, inexistante », rappelle le chef de file du SML.
Quant à une signature sur un texte finalisé fin juillet, le Dr Henry n'y croit plus trop. « Je ne veux pas engager le syndicat avec ma signature personnelle, le CA voire l'assemblée auront leur mot à dire », indique-t-il.
« Je suis prêt à aller à renégocier en août s'il le faut, nous devons promouvoir un nouveau système de santé libéral, quoiqu'il arrive, car les présidentielles approchent », glisse le Dr Henry.
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital