Nora Berra, ancienne secrétaire d'État à la Santé pendant le mandat de Nicolas Sarkozy, a annoncé ce vendredi sur BFM-TV se rallier à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle, critiquant le manque de « courage politique » de la candidate LR Valérie Pécresse.
« Mon soutien aujourd'hui va chez Emmanuel Macron, incontestablement, c'est une décision qui est mûrement réfléchie », a déclaré l'ancienne ministre Les Républicains (LR). « Le choix, il est binaire aujourd'hui : soit vous soutenez un camp à droite, où il y a une sorte de course de petits chevaux à celui qui va être (le) plus radical (...) pour franchir la barre du premier tour, soit celui qu'incarne Emmanuel Macron, dans un projet qui poursuivra (....) la dynamique enclenchée depuis cinq ans », a-t-elle ajouté.
L'ancien ministre sarkozyste du Budget, Éric Woerth, a lui aussi annoncé cette semaine son ralliement à l'actuel président – toujours pas candidat – ainsi que la maire LR de Calais Natacha Bouchart. Ces défections portent un coup dur à la campagne de Valérie Pécresse, qui tient dimanche un grand meeting conçu pour relancer sa campagne.
Choix assumé
Nora Berra ne votera donc pas pour la candidate de son ancienne famille politique, Valérie Pécresse. « C'est une grande technicienne qui s'engage beaucoup, mais les qualités d'un président (que) je vois chez Emmanuel Macron, ce courage politique à tenir la barre, je ne le vois pas, malheureusement, chez Valérie Pécresse », estime Nora Berra. C'est un choix « complètement assumé », a-t-elle ajouté, justifiant avoir claqué la porte des Républicains en 2017 car « la ligne (...) était devenue, à l'époque déjà, trop radicale, dans laquelle je ne me reconnaissais pas ». « Je suis de cette droite humaniste, de cette droite sociale aujourd'hui », a fait valoir l'ancienne secrétaire d'État chargée de la Santé de 2010 à 2012.
« Je n'ai pas du tout le sentiment de trahir Nicolas Sarkozy », a-t-elle poursuivi, martelant lui rester « fidèle » et avoir « beaucoup d'affection pour lui ».
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital