La ministre, qui avait annoncé une enveloppe supplémentaire de 50 millions pour les établissements les plus en difficultés suite à la première mobilisation, a rappelé sa « préoccupation » concernant les conditions de travail des professionnels et « son souci premier d’une prise en charge des personnes de qualité et préservant la dignité » souligne le ministère.

Elle a par ailleurs confirmé son engagement en faveur de la neutralisation des « effets de la réforme de la tarification ». Et a également confirmé la tenue de « concertations au mois de mars » afin de définir, d’ici à « début avril », des « orientations stratégiques » sur la prise en charge du vieillissement, du financement à l’organisation du secteur.

Concernant les recrutements demandés par l’intersyndicale, « elle a reconnu que nos attentes étaient légitimes » s’est réjoui Pascal Champvert, président de l’AD-PA, reçu par Agnès Buzyn. « Mais elle ne peut pas répondre au ratio [d’un personnel pour un résident] » a-t-il poursuivi. Alors que ce point est une des principales revendications des syndicats, la ministre avait affirmé, quelques jours plus tôt, que ce ratio n’avait « aucun fondement théorique ou scientifique » et ne pouvait « être considéré comme une norme ».