Dans le débat neuroscientifique opposant ceux pour qui l'amnésie provoquée par un traumatisme crânien, le stress ou Alzheimer, résulte de dommage de cellules cérébrales spécifiques et ceux pour qui c'est l'accès aux souvenirs qui est en cause, les seconds marquent un point via une étude publiée la semaine dernière par la revue « Nature ».
Des souris bien portantes et des souris génétiquement modifiées pour présenter des symptômes similaires aux malades d'Alzheimer ont été placées dans une cage et soumises à une faible décharge électrique dans les pattes.
Rebelote 24 heures plus tard : les bien portantes ont alors manifesté leur peur, se remémorant le désagréable choc ressenti un peu plus tôt. Pas les rongeurs « Alzheimer » … jusqu'à ce que les chercheurs stimulent avec une lumière bleue leur réseau de neurones dits engrammes, associés à la formation d'un souvenir. Ils ont alors recouvré la mémoire de la décharge.
CQFD.
Global Burden of Diseases : l’allongement de l’espérance de vie au défi des maladies métaboliques
Le sémaglutide efficace à 4 ans chez les adultes en surpoids ou obèses
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus