Le groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO) a été créé sous l'impulsion notamment du Pr Pierre-Jean Meunier en 1986. L'idée était de réunir des compétences issues de différents domaines autour de l'ostéoporose. À côté de ce caractère multidisciplinaire, marqué par la présence de rhumatologues, de gynécologues, d'endocrinologues, de gériatres, de radiologues, de médecins nucléaires ou encore d'épidémiologistes, le GRIO a également toujours mis l'accent sur la représentativité au niveau géographique. « Il n'y avait au départ aucune concurrence avec la Société française de rhumatologie (SFR). Cette dernière a évolué, et des structures représentatives de toutes les spécificités de la rhumatologie, dont la section Os, ont vu le jour dans un souci d’efficience », rappelle le Pr Bernard Cortet. D’ailleurs plusieurs membres du Conseil scientifique du GRIO ont été des membres fondateurs de cette section, qui s'est notamment intéressée aux affections osseuses bénignes en dehors de l’ostéoporose.
Une évidence
« Mais avec le temps, l'idée d'un rapprochement entre ces deux structures, sollicitées conjointement pour l'édiction par exemple de recommandations (ostéoporose post-ménopausique et cortisonique), est apparue comme une évidence, dans un domaine thérapeutique où les partenaires industriels se font par ailleurs de plus en plus rares, souligne le Pr Cortet. Il a fallu convaincre toutes les parties prenantes, mais désormais, dans ses nouveaux statuts simplifiés le GRIO intègre, au moins en partie, la section Os de la SFR ».
Le GRIO fonctionnait auparavant uniquement par cooptation. Ce mode de fonctionnement a été conservé pour les dix membres non-rhumatologues que compte le Conseil scientifique, mais des élections viennent de se dérouler pour désigner les 15 autres membres rhumatologues.
Coordonner les projets de recherche
Autre évolution : l'élargissement de la journée scientifique du GRIO, qui a réuni plus de 400 participants cette année, à des partenaires industriels intéressés par d'autres pathologies osseuses que l'ostéoporose et la création d'une journée de présentation de projets de recherche adossée à la demi-journée du conseil scientifique. « Nous voudrions développer cette démarche initiée par la section Os de la SFR. Le nouveau bureau comptera en sus d’un bureau classique un vice-président pour coordonner les différents projets de recherche », indique le Pr Cortet.
D'après un entretien avec le Pr Bernard Cortet, Lille, président démissionnaire du GRIO dans l’attente du résultat des élections du nouveau conseil scientifique
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