Favoriser l’efferocytose, ce phénomène de phagocytose des cellules apoptotiques, après un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique permettrait de limiter les lésions et l’inflammation. C’est ce que suggèrent des chercheurs japonais chez la souris à l’aide d’un anticorps anti-CD300a. En augmentant l’élimination des cellules lésées, le blocage du récepteur CD300a permet de freiner le relargage de molécules délétères pro-inflammatoires. Dans leurs expériences, les chercheurs ont en effet observé que les souris n’exprimant pas ce récepteur présentaient un déficit neuronal moindre après un AVC induit. Et chez des souris sans déficit, l’administration de l’anticorps dans les toutes premières heures post-AVC a amélioré le pronostic neurologique.
C. Nakahashi-Oda et al., Sci.Immunol, 2021. DOI: 10.1126/sciimmunol.abe7915
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères
Cancers œsogastriques : la place de la chirurgie se redessine avec les progrès de l’immunothérapie
Record de cas de dengue importés en France métropolitaine début 2024
La pandémie semble avoir eu un impact modeste sur le développement des enfants de moins de 5 ans