Après deux ans d’existence, le collège de médecine générale (CMG), qui fédère une quarantaine d’organisations syndicales, académiques et scientifiques de la discipline vient d’adresser ses recommandations à la Haute autorité de santé (HAS) sur le déploiement du développement professionnel continu (DPC). Le CMG déplore le caractère inapplicable du dispositif actuel et réclame des « mesures de transition », permettant aux médecins de conserver plusieurs jours de formation indemnisée comme l’autorisait jusqu’à cette année la formation professionnelle conventionnelle (FPC). Le DPC doit « s’appuyer sur l’existant » et son modèle organisationnel et son financement « assurer un véritable accompagnement professionnel », met en garde le collège dans un document baptisé « Enjeux, définitions et méthodes du DPC ». Un « temps partagé en réunion physique » (congrès, séminaire) est recommandé. « Les actions collectives sont les plus à même de développer une réflexion commune et partagée sur les pratiques professionnelles », conclut le collège de médecine générale.
Par ailleurs, le CMG travaille à l’élaboration d’indicateurs de rémunération à la performance plus adaptés à la pratique des médecins généralistes. Il se propose même d’être « conseiller technique » des syndicats lors des négociations conventionnelles.
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