Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) regrette que tous les candidats à un poste de maîtres de conférence associés reconnus aptes par le Conseil national des universités (CNU) n’aient pas été nommés par le ministère de l’Enseignement supérieur. « Seuls 22 maîtres de conférence associés sur 26 vont être nommés alors que les besoins seraient de plus de 50 nouveaux postes par an », affirme le syndicat. Pire, « 13 postes de maîtres de conférence vont être libérés pour départs en retraite ou démission », précise le Dr Sébastien Leruste, président du SNEMG.
Le syndicat demande une nouvelle fois un plan de 50 nominations par an pendant au moins 3 ans pour prendre en charge les promotions d’internes de plus en plus importantes. Quelque 3 543 nouveaux internes de médecine générale prendront leurs fonctions en novembre.
La médecine générale a certes gagné ses galons universitaires – trois chefs de clinique seront nommés maîtres de conférence des universités à la rentrée –, la filière universitaire de la discipline souffre d’effectifs insuffisants en nombre. La médecine générale ne compte que 27 professeurs et 5 maîtres de conférence titulaires, 157 enseignants associés (66 professeurs et 91 maîtres de conférence) et 75 chefs de clinique.
Or, l’absence de perspective désespère les meilleures volontés. Huit chefs de clinique vont démissionner à la rentrée.
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