Les nouveaux internes ont commencé à opter pour leur spécialité et leur ville d’affectation lors d’une procédure informatisée lancée lundi et supervisée par le Centre national de gestion (CNG).
En deux jours, près d’un millier d’étudiants ont déjà validé leur affectation parmi les 7 659 candidats des dernières épreuves classantes nationales (ECN). Pour la deuxième année consécutive, cette procédure est informatisée. L’an dernier, de nombreux dysfonctionnements informatiques avaient perturbé son déroulement. « Nous n’avons recensé aucun problème à part un ou deux cas isolés d’étudiants qui ont douté au moment de choisir », explique Benjamin Birène, vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), en charge de la démographie médicale.
Les « spé méd », toujours chouchous
« Le Quotidien » a disséqué les choix des 1 000 premiers candidats. Sans surprise, les étudiants sont toujours friands des spécialités médicales puisque plus de la moitié des 1 000 premiers classés, 541 très exactement, se sont tournés vers une discipline médicale. Dans cette filière, la radiologie (114 places pourvues) et la cardiologie (94) ont le vent en poupe, de même que la médecine interne (60). La gastro-entérologie (47), la dermatologie (46) et la néphrologie (40) ont également facilement trouvé preneurs.
Les spécialités chirurgicales sont la deuxième filière la plus prisée avec 174 postes pourvus à l’issue de ces deux premiers jours de choix. Ce sont surtout la chirurgie générale (73) et l’ophtalmologie (72) qui ont la faveur des étudiants dans cette filière. L’anesthésie-réanimation a quant à elle attiré 78 étudiants, preuve de l’intérêt qu’elle suscite toujours auprès des jeunes générations.
Le premier généraliste, classé 26e
La médecine générale ne fait pas partie des spécialités du peloton de tête mais elle a tout de même été choisie à 62 reprises par les mille premiers classés. Le premier étudiant à s’être tourné vers cette spécialité était classé 26e aux épreuves classantes nationales (ECN). Un symbole que devraient relever les défenseurs de la discipline.
La pédiatrie (59) conserve son succès d’estime auprès des étudiants en médecine. La gynécologie-obstétrique (33) semble quant à elle en retrait. La psychiatrie (13), la gynécologie médicale (6), la santé publique (5), la biologie médicale (1) et la médecine du travail (0), peinent toujours à recruter les internes les mieux classés aux ECN.
A noter que 17 étudiants ont décidé de ne pas choisir de poste et ont demandé à être déclassés après leur conjoint(e) afin de ne pas être séparé(e) géographiquement.
La procédure de choix doit se poursuivre jusqu’au 21 septembre.
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