Le tribunal correctionnel de Reims (Marne) a relaxé ce 28 janvier le Dr Vincent Sanchez, qui était poursuivi pour « non assistance à personne en danger » par les parents de Vincent Lambert , décédé le 11 juillet 2019 à la suite de l'arrêt de ses traitements.
Parfait respect de la loi
Le tribunal de Reims a totalement suivi les réquisitions du procureur Matthieu Bourrette. Comme lui, il estime que le chef du service de soins palliatifs et de l'unité des cérébrolésés du CHU de Reims a « parfaitement respecté ses obligations légales ».
Selon le tribunal, la procédure collégiale qui a amené à l'arrêt des traitements de Vincent Lambert n'a pas porté atteinte à l'intégrité du patient qui était en état végétatif chronique depuis plusieurs années. Le tribunal a souligné par ailleurs que l'action des parents de Vincent Lambert n'avait d'autres « motifs que de s'opposer à la loi Leonetti-Claeys » sur la fin de vie.
« Il est très probable que nous relèverons appel de cette décision », a déclaré Me Jean Paillot, l'un des avocats de Viviane et Pierre Lambert , à l'issue de l'audience.
Avec AFP
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