« Pour l'instant, sur Strasbourg, les sanctions ont été prises », a déclaré la ministre de la Santé interrogée ce jeudi matin sur CNEWS suite à la publication hier du rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) sur le décès de Naomi Musenga. L'hôpital de Strasbourg y est mis en cause pour n'avoir pas appliqué une procédure de régulation conforme aux « recommandations de bonnes pratiques » de la Haute Autorité de santé et « source de risque pour les patients ».
Dans le rapport, on apprend la démission (acceptée hier) du responsable du SAMU de Strasbourg alors que l'opératrice qui avait pris l'appel de la victime avait quitté ses fonctions suite à la médiatisation de l'affaire. L'IGAS pointe les réponses « non adaptées de l'assistante de régulation médicale » qui avait employé un « ton dur, intimidant et déplacé face aux demandes réitérées » de la jeune femme. Sur ce point, la ministre condamne « un manque d'humanité intolérable quand on parle à quelqu'un de malade ».
Il n'y aura donc pas d'autres mesures prises à l'encontre de l'établissement suite au drame survenu en décembre dernier et dévoilé dans la presse au début du mois de mai.
La locataire de Ségur en a profité pour rappeler la feuille de route qu'elle attend des urgentistes pour le 1er juillet afin de la guider dans l'amélioration des services d'urgences et notamment en matière de régulation.
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme