Le syndicat de praticiens hospitaliers SNPHAR-E a déposé un préavis de grève pour la journée du 14 novembre, à la veille d'une réunion de concertation au ministère de la Santé sur l'attractivité de l'exercice médical à l'hôpital.
Habitué de ce genre de coup de pression, le syndicat présidé par le Dr Yves Rébufat, membre de l'intersyndicale Avenir Hospitalier, réclame la mise en application de plusieurs mesures sur le temps de travail, négociées dans le plan attractivité présenté début octobre par Marisol Touraine mais « qui ne doivent pas pouvoir être contournées ».
Une juste reconnaissance du travail fait
Il importe de mettre en place le dispositif de cinq demi-journées sur 24 heures et de clarifier la législation en cours afin d'inscrire dans le marbre le décompte du temps de travail « en heures et par dérogation, en demi-journées ». Autre mesure à concrétiser au plus vite pour le syndicat : la déclinaison de la « circulaire urgentistes » aux spécialités à sujétions comparables, « avec l’introduction d’un temps non clinique de 20 % et un dimensionnement des équipes en tenant compte ».
« Il s’agit là de revendications simples permettant une juste reconnaissance et la valorisation du travail fait, argumente le SNPHAR-E. Sans cela, la désertification médicale des établissements publics de santé s’intensifiera et l’accès en toute sécurité à des soins de qualité deviendra de plus en plus difficile pour nos concitoyens. »
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