Le naufrage économique du Venezuela, siège depuis un mois de manifestations hostiles au président socialiste Nicolas Maduro, est aussi un naufrage sanitaire. Dans ce pays pétrolier, la quasi-totalité des traitements et du matériel médical est importée. Avec la chute des cours du brut, cet approvisionnement fait, comme d'autres, défaut.
Pas d'aspirine, pas de paracétamol. Pas d'antibiotiques. Pas de médicaments contre le cancer, contre l'hypertension, le diabète… La Fédération Médicale du Venezuela a cité le cas de patients dialysés contraints de recourir à des traitements vétérinaires. Les radiographies, les examens biologiques… sont devenus des aventures aléatoires. Des milliers de personnes sont en attente d'une intervention chirurgicale. Certains hôpitaux ont renoncé à servir des repas à leurs patients.
Le chaos.
Global Burden of Diseases : l’allongement de l’espérance de vie au défi des maladies métaboliques
Le sémaglutide efficace à 4 ans chez les adultes en surpoids ou obèses
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus