Le lien entre la recrudescence de cas de contaminations à la bactérie Escherichia coli chez des enfants et les pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni se confirme. Dans un communiqué publié ce 30 mars, la Direction générale de la santé (DGS) insiste sur la nécessité de détruire les produits concernés.
Les autorités sanitaires mènent des investigations depuis janvier 2022 suite au signalement de plusieurs cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU). Au 28 mars, sur les 75 cas en cours d'investigation, 41 cas de SHU aux caractéristiques similaires ont été identifiés, soit 14 cas de plus qu’au 17 mars. Par ailleurs, « 34 cas supplémentaires sont en cours d’investigation », indique la DGS.
Les cas ont été recensés dans 12 régions de métropole : Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle-Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Île-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Centre-Val de Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas). Parmi ces enfants âgés de 1 à 18 ans (âge médian de 7 ans), deux décès ont été enregistrés.
Jusqu'à présent, les autorités jugeaient « possible » le lien entre ces contaminations et les pizzas surgelées Fraîch'Up. Par mesure de précaution, un rappel de l’ensemble des produits concernés, commercialisés depuis juin 2021, a été entrepris le 18 mars. Depuis, « les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation » des pizzas Buitoni, « contaminées par des bactéries Escherichia coli productrices de shigatoxines ».
Les autorités rappellent la nécessité de consulter un médecin si la consommation est suivie de diarrhée, de douleurs abdominales ou de vomissements dans les 10 jours ou de signes de grande fatigue, de pâleur, de diminution du volume des urines dans les 15 jours. « En l’absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter », ajoute la DGS.
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