L'INSERM, qui assure depuis 1968 la production de la statistique sur les causes médicales de décès en France, appelle les médecins à recourir à la certification électronique des décès, afin d'améliorer la qualité des informations relatives à la mortalité.
« Dans le contexte actuel d’urgence sanitaire, une certification électronique des décès plus étendue permettrait de limiter les délais dans l’accès aux données de mortalité associées au Covid-19 et d’obtenir plus rapidement une cartographie précise et fiable de la pandémie » fait valoir l'INSERM. Les avantages : mieux suivre l'épidémie, et donc, pour les décideurs, mieux éclairer les décisions, et renforcer la qualité des études épidémiologiques.
La remontée électronique des certificats de décès ne couvrait, en 2019, que 20 % des décès sur le territoire français, regrette l'Institut.
Une application depuis 2007
Pourtant, depuis 2007, l’INSERM via son CépiDc (Centre épidémiologique des causes médicales de décès) a mis en place l’application CertDc. Celle-ci permet aux médecins de réaliser et certifier électroniquement les certificats de décès, et ainsi de faire remonter rapidement des informations sur les causes du décès et le profil des personnes décédées (informations sociodémographiques et administratives).
Un déploiement généralisé de la certification électronique des décès est donc encouragé, avec un travail de sensibilisation mené auprès de tous les acteurs de santé via les agences régionales de santé (ARS), précise l'INSERM.
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